Objets du quotidien…

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Boîte de Wow Cleanser. Ça devait être une sorte de poudre à laver. Je l'ai acheté à Annecy dans une vente du Secours Populaire pour 10cts d'euro. Les marques que l'on voit dessus ainsi que le "poc" sont dus au poids du radiateur de mon appartement. Celui-ci étant tombé de ces supports muraux, il reposait sur cette boîte ainsi qu'une conserve de sardine (que j'ai jeté depuis), afin qu'il ne surchauffe pas. Les beaux jours étant revenus et ne me servant pas du chauffage, cette boîte me sert en ce moment de tirelire où ne s'entassent que les pièces cuivrées.

Ampoule à économie d'énergie (40W). Provient de chez Ikéa. J'en ai 3 comme celle-ci dans mon appartement. C'est le genre d'ampoule qui  consomme peu et qui émet une lumière jaune n'éclairant pas tant que ça et procurant, pour ma part, de sympathiques maux de tête lors de mes soirée de travail (notamment ce soir). Celle-ci, je ne l'ai pas payé, je l'ai glissée discrètement dans l'emballage d'une lampe que j'ai acheté ce jour-là.

Les clés de mon fourgon. Le petit bonhomme est l'effigie Lego de l'Homme Mystère dans Batman. Il m'a été offert par Jo connaissant mon goût pour ces petits personnages. La grosse clé, c'est pour le contact, deux autres sont pour les portes (il m'a fallu du temps avant de comprendre qu'elles étaient identiques), une autre pour le réservoir d'essence et la dernière dont je n'ai toujours pas élucidé l'énigme. Le porte clé est une publicité du garage Riou de Valence, dont les gérants sont des amis de l'ancien propriétaire du véhicule.

Le bouton de ma chasse d'eau. La première chose qui me vient à l'esprit, c'est la personne qui est venue changer le système l'année dernière, ou du moins une partie de son postérieur dépassant de son pantalon. Je comprends pourquoi on parle de la "raie du plombier" maintenant.

Mon tee-shirt rouge. Je crois que ce doit être l'un des vêtement que j'ai le plus porté. Bizarrement, ce qui me plaît le plus chez lui, ce sont ces deux petites taches que l'on peut voir sur le devant, et ce, même quand il sort de la machine à laver. C'est le résultat de mes débuts hasardeux en sérigraphie lors de ma première année aux Beaux-Arts, il y a 4 ans. J'avoue que le poids des années commence à se faire ressentir, ce qui me vaut quelques réflexions de désespoir de ma mère, chaque fois que je la vois.

Le Nintendo Zapper. Il me faisait rêver étant petit. J'y jouais de temps en temps chez mon cousin mais tout le monde y arrivait mieux que moi jusqu'au jour où j'ai découvert que, le canon contre l'écran, il m'était facile d'exploser tous les scores. Bien entendu, ce subterfuge ne fonctionnait que lors des pauses pipi de mes adversaires. Celui provient d'une brocante, acheté 50cts d'euro.

Mon lit. Un Lycksele Löv
as de chez Ikéa. En six mois, il a du changé 3 fois de place dans ma chambre d'un peu plus de 6m2. C'est un lit convertible de type BZ, mais je crois que depuis que je l'ai, il n'a pas connu d'autre position que celle allongée en raison de la quantité inimaginable d'objets présents dessous. Il est placé juste en dessous du velux ce qui à l'inconvénient de de nuire à mes grasse matinées potentielles.

Ma brosse à dents. Ses poils ressemblent aujourd'hui à une moustache tellement ça fait du temps qu'elle parcoure ma dentition. J'en ai une deuxième destinée à l'aventure, qui me suit lors de mes périples extra-valentinois. Je crois que j'ai du mal à me séparer de mes brosses même quand elles ont rendu l'âme. Je crois même qu'une fois on pouvait en comptabiliser 5 dans le pot ou je les range… Je vis seul ! Je crois que ça relève plus de la fénéantise. Cette brosse à dents à la particularité d'avoir le côté opposé aux poils hyper flexible, et je ne rate pas une occasion de la faire danser sur le rebord de l'évier ou sur mon doigt, en lui faisant faire de petit rond avant de la ranger.

Une des nombreuses punaises vivant sous mon toit. Beaucoup d'entre-elles se trouvent sur les murs et ont pour utilité commune de maintenir certains documents, affiches ou autres tissus à la verticale. Certaines d'entre-elles ont la fâcheuse habitude de bondir et ainsi disparaître lorsque je les extirpes de leur milieu naturel. Et bien souvent, c'est quand elle se retrouve sous mon talon que j'arrive à y mettre la main dessus.